Mettons de côté les guerres de chapelle et d’égos des partis politiques. L’heure est trop grave. L’histoire s’accélère. Elle ne doit pas, ne peut pas se répéter.
Macron et ses prédécesseurs de tous bords ont sapé le contrat moral et social qui nous lie toutes et tous collectivement, ouvrant une voie royale à un capitalisme brutal et à une casse sociale généralisée (santé, éducation, retraite, chômage, services publics de proximité, logement, alimentation, énergie…).
Aujourd’hui, sans surprise, ce terreau a fait son effet et le fascisme fait son grand retour aux portes du pouvoir, ici comme ailleurs. Cela couvait de longue date. On y est.
Nos représentants politiques n’ont pas été à la hauteur, c’est une évidence. Ils ont décrédibilisé la parole publique et la confiance du peuple à leur égard. Il sera temps de repenser l’action publique et son organisation démocratique défaillante en temps voulu. On ne peut plus y échapper.
L’urgence aujourd’hui est cependant ailleurs. Si les fascistes prennent le pouvoir les 30 Juin et 7 Juillet prochains, ils ne le lâcheront plus.
Quant à l’agriculture biologique, le dérèglement climatique, l’effondrement de la biodiversité etc. : nous pourrons les oublier, ce sera le cadet de nos soucis et des leurs.
Obligeons nos représentants politiques à s’unir dans ce nouveau front populaire. Notre devoir de citoyens et citoyennes est de les contraindre à la faire, coûte que coûte. Le socle idéologique commun est suffisamment large pour pouvoir travailler ensemble. Une autre société que celle proposée par les capitalistes libéraux et les fascistes est possible.
Ensemble, peuple, élus locaux, associations, syndicats, commerces, médias… Tous ensemble, unissons-nous, retrouvons-nous, nous pouvons y arriver.
Rejoignez les rassemblements qui ont lieu un peu partout sur SQY, Versailles et Paris. Parlez à vos voisins, incitez-les à aller voter. Le RN et les fascistes ne seront jamais une alternative.