Les coulisses de La COOP | Aujourd’hui, nous souhaitons vous en dire plus sur le quotidien de Fanny et Mathieu, dont la mission principale est la gestion du rayon « FEL », les Fruits & Légumes. Bienvenue dans les coulisses de La COOP ! |  | La journée au rayon FEL démarre à 7h30 chaque matin. Nous « dé-couvrons » les produits protégés par un drap de protection la veille au soir, remettons en rayon les produits fragiles qui ont été ramenés en chambre froide pour la nuit, puis effectuons un contrôle et un tri minutieux des produits de tout le rayon. Cette tâche de contrôle dure près d’une heure et vous permet de pouvoir vous servir l’esprit tranquille, sans risque (ou presque) de tomber sur des produits abîmés ou défraichis. Les produits que nous retirons des rayons vous sont alors proposés à prix remisé à l’entrée du magasin. Entre 7h30 et 9h00, nous sommes livrés de toutes nos commandes du jour. Parfois, il y a des bouchons sur la route et nous ne sommes livrés qu’après l’ouverture du magasin… C’est notre hantise car c’est beaucoup plus compliqué de s’occuper à effectif réduit des grosses palettes de marchandises reçues et de les mettre en rayon rapidement lorsqu’une partie de l’équipe doit rester en magasin pour s’occuper des premiers clients…
Pour chaque cagette de fruits ou légumes reçue, nous procédons à un contrôle qualité (état général, fraîcheur…), mettons en rayon les nouveaux produits ou ceux nécessitant un réassort, puis rangeons de manière organisée le reste des produits dans nos deux chambres froides. Tout au long de la journée, nous nous occupons du réassort du rayon, contrôlons la qualité des produits et effectuons les diverses opérations de soin aux produits et rayon (brumisation des produits feuilles, couverture des pommes de terre, nettoyage des tablettes…). A 20h, lorsque le magasin ferme, nous nous attaquons à la « remballe ». Nous brumisons une dernière fois tous les produits « feuilles » en leur souhaitant bonne nuit, couvrons d’un drap propre tous les autres produits du frigo (pour éviter le dessèchement causé par la ventilation) ainsi que tous les produits sensibles hors frigos (les pommes de terre et les oignons par exemple, qui craignent la lumière). Les produits les plus fragiles ou déjà bien mûrs (tomates, carottes, poires, avocats…) retournent en chambre froide pour la nuit. |  | Le FEL s’organise aussi tout au long de la semaine en fonction des commandes que nous passons et de nos livraisons. Nous passons 6 commandes par semaine sur les fruits & légumes, parfois plus selon les saisons et les producteurs locaux avec qui nous travaillons. Tout cela demande une certaine organisation. Deux fois par semaine, le samedi soir et le mardi soir, nous réalisons un inventaire complet de tous les fruits & légumes que nous avons en rayon et en chambre froide. Lorsque vous nous apercevez en rayon avec un ordinateur posé sur un chariot, eh bien c’est ce que nous sommes en train de faire ! Ces relevés nous permettent d’adapter nos commandes en fonction de nos stocks, de l’état des produits qu’il nous reste, des statistiques de ventes des jours précédents, des éventuelles ruptures de stock que nous avons eues, mais aussi des nouveautés saisonnières qui arrivent en local ou en national. Nous prenons aussi en compte des facteurs externes susceptibles d’impacter nos ventes à la hausse ou à la baisse (vacances scolaires, météo, périodes de fêtes…). Toutes ces infos moulinent dans un outil que nous avons créé qui nous permet de calibrer correctement nos différentes commandes. Le challenge bien sûr étant de commander ni trop, ni pas assez ! Lorsque les commandes ont été passées, nous mettons à jour nos prix d’achat, nos prix de vente et les ardoises de prix en rayon. Le prix des fruits & légumes fluctuent notamment en fonction de la météo et des quantités récoltées. Ainsi, suite à un épisode de gel ou de grêle par exemple, certains produits cultivés en plein champ peuvent voir momentanément leurs prix s’envoler. Et enfin, chaque vendredi après-midi au moment de la « bascule », Mathieu et Fanny font une réunion de 30 minutes. La responsabilité des commandes et des inventaires revient en effet à l’un ou à l’autre à tour de rôle, chaque semaine. Cette réunion permet de discuter des nouveautés et des arrêts, des difficultés d’approvisionnement ou de qualité produits et de tout autre sujet utile au passage de relais pour la nouvelle semaine. Et voilà, vous savez tout à présent sur notre organisation au rayon FEL ! | |
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| Une nouvelle pépite locale ! |
| Suite à la recommandation d’un client, nous avons découvert et démarré un partenariat avec la jeune marque FUZCO, située à Évreux, à 90KM de La COOP. FUZCO propose des infusions de cacao, natures ou aromatisées. Avec seulement 3 ingrédients : la coque de cacao (collectée auprès d’un chocolatier), le grué de cacao et des arômes naturels, le tout 100% bio. Voilà un produit original et artisanal comme on les aime à La COOP, qui changera des tisanes de plantes ou des boissons cacaotées au lait, tout en restant à des tarifs accessibles. A infuser 6 minutes dans une eau à 80-100°C, et le tour est joué ! |  | | Le bio-bashing ne passe pas l’épreuve des faits | « La bio, ça n’existe pas ! » ; « la bio utilise aussi des pesticides »… Depuis la sortie de crise COVID-19, la bio subit des campagnes de dénigrement de toutes parts, y compris de la part de l’Etat français, dont les décisions sont pilotées par la FNSEA (le lobby de l’agro-industrie conventionnelle intensive). Rappelons donc quelques fondamentaux utiles. 80% à 90% des terres cultivées en bio n’utilisent aucun traitement, même ceux autorisés en bio (source: SYNABIO). En agriculture conventionnelle, 455 substances sont autorisées, l’écrasante majorité d’entre elles sont issues de la pétrochimie, et 93% sont reconnues dangereuses pour la santé et l’environnement (source : IFOAM et Générations Futures – voir graphique ci-dessous). Et c’est sans compter sur les effets cocktail (mélange de plusieurs produits sur une même culture) dont les effets ne sont que très peu connus.
En bio, 57 substances sont autorisées (8 fois moins), toutes sont naturelles, et elles ne concernent que des fongicides (qui luttent contre les champignons) et des insecticides. Aucun herbicide n’est autorisé. A haute dose, 4 d’entre elles ne sont pas exemptes de danger, tel que le Spinosad (insecticide issu de la fermentation d’une bactérie). Le projet de la bio est un processus d’amélioration continue : le Spinosad fait l’objet d’études et va certainement être interdit, même s’il ne représente que 0,02% des produits vendus en France et qu’aucun résidu n’a jamais été trouvé sur les produits bio commercialisés (source : DGCCRF). On ne peut pas en dire autant au sujet de l’agriculture dite conventionnelle. Le risque majeur pour les cultures bio réside en réalité dans les contaminations extérieures, tels que l’utilisation d’eaux polluées (ex: irrigation de cultures bio de riz de Camargue à partir de l’eau du Rhône, en partie polluée) ou le ruissellement d’eau de pluie issue de parcelles cultivées en conventionnel. Il ne faut donc pas décrier la bio qui évolue tant bien que mal dans un monde déjà bien pollué, mais tout faire pour arrêter de contaminer davantage l’environnement partout autour, notamment en massifiant les terres cultivées en bio et en arrêtant de flécher l’essentiel des subventions publiques vers l’agriculture conventionnelle intensive.
A celles et ceux qui disent « la bio n’existe pas donc arrêtons la bio ! », répondons « la bio est une solution et porte en elle un véritable projet de société, soutenons-la par tous les moyens ! ». Ce discours n’est évidemment pas celui des acteurs dont seule la rentabilité économique personnelle importe. |  | Avec un classement = une dangerosité a été établie lors de la mise sur le marché. CFS = produits dont une alternatives moins nocive est actuellement recherchée. CMR = produit avec effets Cancérigènes, Mutagène ou toxique pour la Reproduction. AB = Agriculture Biologique AC = Agriculture Conventionnelle |
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